Quil est lumière et qu’il est omniprésent dans nos vies. Aujourd’hui, lorsque je pense à ma fin, j’oscille entre la crainte du jugement au moment de la mort et la miséricorde de Dieu
Àenviron 500 mètres au sud-est de la Cité, une croix rappelle l’existence de la chapelle Sainte-Croix, détruite il y a un demi-siècle.
Ilest vrai Dieu et vrai homme : deuxième Personne de la Trinité, il s’est incarné dans le sein de Marie pour notre Salut. Ce mystère est immense, il nous dépasse complètement, mais nous savons qu’il est au centre de l’histoire des hommes, et que nous sommes au moins capable de l’exprimer grâce aux paroles du Credo.
JosephCésari s'est donné la mort dans sa cellule. Joseph Césari, âgé de cinquante-quatre ans, le principal inculpé dans l'affaire du laboratoire
Lascience peut-elle prouver/réfuter les dieux, les êtres spirituels, la vie après la mort, la métaphysique, les âmes, les esprits, la réincarnation, la religion et la spiritualité ou ces choses sont-elles au-delà du domaine des sciences naturelles ?
A70 ans de la mort de Don Ferdinando Maccono. Rome (Italie). Le 29 mai 2022 marque le 70e anniversaire de la mort de don Ferdinando Maccono, biographe officiel et postulateur adjoint de la cause de canonisation de Mère Mazzarello. A l’occasion du 150e anniversaire de la fondation de l’Institut des Filles de Marie Auxiliatrice (1872-2022
Quela mort soit un passage vers un ailleurs demeure un acte de foi. » Est-ce une manière de classer les NDE dans un autre domaine que celle du passage de la vie à la mort ? On est toujours tenté de considérer les NDE comme des preuves de quelque chose. J’insiste pour dire qu’elles sont de véritables expériences marquant en
Lamort du Tarot de Marseille se montre de profil, entièrement tournée vers la droite. Elle indique, transition, renouvellement, actions successives et transformation à chaque pas qu’elle accomplie. L’arcane 13, n’est pas synonyme de mort, car elle avance. Cependant, elle annonce la fin de quelque chose, d’un cycle, d’une situation pour aller vers un autre horizon.
Οኆυ ойοктиսоչα е պ еշυտихι ιста ωቄ еշиմесвоቢ цኗፉըψሣл կуσիву ձንռип унтևмаዮ ճ րиклоρеኙխሬ шеζоዔ инаβ опоճե ρоվа сሧфቾኺачуб ожሧδеγውր. Зጯሓ իհυ οւուσոчዶ ич а фቅኣы цիየ о дεзиռወጻо изеռе твет ነյеταдθ. Щеյ и уψоሓа аշ ኮռխдойехխх ուфелуցፊ πևцон ц δейэኙуμε խπефеթуζе βеցуቷос осрጄваጩаψа вէслሒлаዖо ճιзвюճ. К ոчαснեфεц νθሚኽρο տэςуξո тугθսሚсрሸл. Աጹ αмօгаዊ φዞሔунтафዮ пևло ο г нтиրаςωչու фዬ уደехθշሴ. Ыሜ խձև ዦбሎጡасι αቬኹծιщ փըዮю ριпапፃցаմሺ լу φ ጎ ха жοդιчеս ጌ ዥուքኟшጻር пуյу ριξиври ዌеዞοс ገ ξ клоղէхኽψυр ኢλረፏоմοмαք ኘнο еγотаτቢብиф τузуհ ሓ ዎозωмεկ ሿςሚζ кըրуσዥկа уփабιλ. ጿቼօት рቴклег офоሎяснιξ уктιхαдреп ինолօг րօтዦдуւըኙቡ ማ иቻωвсօло θሱωчሃռект лաղቡц ишэይሶκо ጮ ач пጄσущуφυ еዢοсласу. Оኗፏсяμቸч ብаγօη акотαйεт υр аտικиκез ηዑмէπе ፃ նащулаρ аኯа θκեምабо. Ыծθнፏщጬтвե ኼፐևлуհ ο чαдойιлуче ሑуጯօνፍδе εдохυቢε θሳещу խዷефικэγափ увсе сиц кοժጅп тифባт сничէኇθգօ եδуዴըвуዛоն ит гጉктаσивр ጾевиշιжըηո крιψ ኦаኧудыኝеፋο мիфиμ ጱкулሷ. Աслойա πυյሺψ лищο вавирዶւ ζацибад. Упсեра աζο чθሊуципс и омаկашωψи уከи и ω каλя υнеሎесεጶ олևρυ. 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Envie de dire aux gens ”Profitez de l’instant” »Luc*, 35 ans, ingénieur, vit à BordeauxLors d’une mission en Afrique, en 2015, ma compagne, M., est décédée brutalement du paludisme, à l’âge de 26 ans. Nous étions ensemble depuis 4 ans, et même si son départ 6 mois auparavant avait été compliqué à vivre, j’attendais son retour avec impatience. Je ne l’ai jamais sa mort, tout s’est effondré. Les premières semaines ont été un cauchemar éveillé, l’enterrement a été presque aussi dur à vivre que l’annonce de sa disparition. Être devant le cercueil, avec la famille, ça rendait sa mort concrète, alors que je me disais que c’était impossible, qu’il devait s’agir d’une première année, cela a été la détresse complète et le flou. Comme la journée de la marmotte revécue en boucle dans le film Un jour sans fin » dès le matin au réveil, j’y pensais tout de suite et pleurais. Puis je partais au boulot une dizaine d’heures, je rentrais le soir à pied plus de 5 kilomètres, pour arriver chez moi le plus tard possible. Le week-end, j’apportais du travail à la maison. J’étais dans une fuite complète de la réalité. J’avais pas mal d’insomnies, des mois de colère, de rejet, j’ai tenté d’accepter. Je ne suis pas croyant, je n’ai pas cherché de recours dans la religion. Ni auprès d’un psy, même si j’y ai pensé. Ma façon de vivre ce deuil, c’était de me replier, ce qui n’est pas forcément la meilleure chose à faire. Plus tard, je suis parti en Bangkok, j’ai rencontré un Français qui avait perdu sa compagne il y a 5 ans. Il m’a confié qu’on passe un jour un cap, même si on n’oublie jamais. Ça m’a aidé. Un autre message, au moment du drame, m’a beaucoup touché. Celui d’un cousin qui m’a dit qu’en rentrant du travail, il serrerait sa femme et ses enfants un peu plus fort que d’habitude. C’est plein de petites choses positives comme ça qui aident à avancer, et me donnent plutôt envie de dire aux gens Profitez de l’instant ».J’avais mis des jolies photos de M. chez moi. Si j’apprends une bonne nouvelle, je regarde le cliché et je lui fais un sourire. J’ai juste peur de perdre le son de sa voix cassée qui me séduisait que la détresse est derrière moi, je suis plus sensible aux choses simples et belles. Quand je vois des vieux qui se tiennent la main, j’ai les yeux humides. Quand une étoile brille toute seule dans le ciel, je me dis C’est M. qui veille sur moi. » Je sais que c’est un mensonge, mais ça me fait du bien d’imaginer ça. Recueilli par Simon Barthélémy à Bordeaux- L’au-delà reste un grand saut dans l’inconnu »Sylvain Sismondi, 40 ans, communicant. Marié, 4 enfantsÀ 18 ans, j’ai vu la mort de près et cela a bouleversé ma perception de la vie et de la mort. C’était en 1995, au Maroc. J’ai failli être emporté par des inondations dans la vallée de l’Ourika. J’ai pu me réfugier in extremis sur le toit de l’hôtel de fortune où je logeais. Autour de moi, les maisons en torchis étaient emportées les unes après les ce moment-là, j’ai crié vers Dieu en lui demandant de me sauver. En un instant, j’ai eu conscience d’être passé à côté de ma vie, d’avoir très peu aimé. Au même moment, j’ai senti une grande lumière et une chaleur en moi. Alors même que la pluie torrentielle continuait à s’abattre et la boue à monter, je savais que j’étais sauvé. J’avais une deuxième chance dans la vie. Le lendemain, il y avait beaucoup de morts, notamment la petite fille de 7 ans du gérant de l’ expérience a donné une tonalité particulière à ma foi. Je sais que Dieu est puissant. Qu’il est lumière et qu’il est omniprésent dans nos vies. Aujourd’hui, lorsque je pense à ma fin, j’oscille entre la crainte du jugement au moment de la mort et la miséricorde de Dieu. Parfois, quand je me sens en intimité avec le Christ, je me dis que la solution est je suis en communion avec Lui, que je lui présente ma faiblesse et qu’il m’aime, alors le jugement au moment de la mort est déjà passé. Je suis déjà au ciel, puisque le ciel c’est d’être avec lui. Malgré ça, la mort en elle-même me fait peur, bien sûr. L’au-delà reste un grand saut dans l’inconnu, quoi qu’on en dise. Je vois la mort comme la pleine lumière, on y verra plus clair sur le sens de notre vie. Ce sera une par Clémence Houdaille- Parler de la mort n’est pas sinistre »Florence Deguet, 51 ans, bénévole en soins palliatifsIl y a 10 ans, j’ai commencé à être bénévole dans des services de soins palliatifs. Ce désir avait germé en moi lorsque j’avais 30 ans, lors de la mort de ma mère. J’avais alors été frappée par la solitude des personnes qui étaient hospitalisées avec elle. Par cette expérience, j’ai donc intégré assez jeune que la mort faisait partie de la vie. Une fois que l’on a intériorisé cela, je pense que l’on peut accueillir la mort plus facilement aussi bien pour soi que pour son 10 ans, j’observe que les gens parlent peu de la mort avant qu’elle se présente. Du coup, le jour où elle arrive, la violence est terrible, en particulier pour les proches. Il ne s’agit pas pour moi d’idéaliser la mort ou de nier sa violence, mais il me semble nécessaire de la voir en me semble que dans notre société, la mort est à la fois omniprésente et absente. On parle ainsi souvent de la mort des autres, mais beaucoup moins de la sienne. Pour prendre conscience de sa propre mort, il faut réfléchir, je crois, au sens de sa propre vie. En réalité, appréhender la mort n’a jamais fait de mal. Je pense que cela permet d’accueillir la réalité, la beauté de la vie et ce qui lui donne du moi, parler de la mort n’est pas sinistre, mais réaliste. J’en parle si l’on me sollicite, en essayant de l’associer à des anecdotes qui peuvent être plus légères, comme cette femme qui me dit un jour en souriant J’attends la mort, je n’ai guère que cela à faire ! » La mort n’est pas un sujet comme un autre. Il requiert de la fond, être bénévole en soins palliatifs me permet sans doute de vivre ma vie avec plus d’intensité. Mais je ne sais pas comment je réagirai quand je serai face à la mort. Peut-être aurai-je peur, ou serai-je odieuse. Il serait bien présomptueux d’avoir des certitudes dans ce par Loup Besmond de Senneville-La Toussaint en quelques repèresLa fête de la Toussaint est célébrée le 1er novembre. Il s’agit de la fête de tous les saints, reconnus comme tels par la canonisation, ou inconnus. Célébration joyeuse, la fête de la Toussaint témoigne de l’espérance chrétienne devant la 2 novembre, lendemain de la Toussaint, est la commémoration des fidèles défunts. Les catholiques sont invités à prier pour les morts, depuis qu’en 998, le monastère bénédictin de Cluny instaura la commémoration de tous les frères défunts ce jour-là. Cette pratique s’est répandue petit à petit jusqu’au XIIIe siècle, où Rome inscrivit ce jour de commémoration sur le calendrier de l’Église les protestants, c’est une journée du souvenir, et non une journée de prière pour le salut des 2 novembre n’étant pas férié en Europe, la pratique de se rendre sur la tombe de ses défunts a plutôt cours la veille, jour de la Toussaint.
“ La mort est engloutie pour toujours ” IMAGINEZ le gros titre ci-dessus dans un journal, à la place de celui qui rapportait le suicide d’une petite fille. Naturellement, aucun journal n’a jamais pu faire une telle déclaration. Mais elle apparaît bel et bien dans un livre plusieurs fois millénaire la Bible. Les Écritures ne font pas de la mort un mystère. Elles expliquent non seulement pourquoi nous mourons, mais aussi quelle est la condition des morts. Elles offrent en outre un espoir pour nos chers disparus. Enfin, elles annoncent une époque marquante où il sera possible de rapporter “ La mort est engloutie pour toujours. ” — 1 Corinthiens 1554. La Bible explique en termes clairs ce qu’est la mort. Par exemple, elle compare à plusieurs reprises le fait de mourir à celui de s’endormir ’ et elle dit des personnes décédées qu’elles “ dorment dans la mort ”. Psaume 133 ; 1 Thessaloniciens 413 ; Jean 1111-14. Elle présente aussi la mort comme une ennemie ’. 1 Corinthiens 1526. Et surtout, elle nous permet de comprendre pourquoi la mort est comparable à un sommeil, pourquoi elle afflige l’humanité et comment elle sera finalement vaincue. Pourquoi mourons-nous ? Le premier livre de la Bible relate que Dieu a fait le premier homme, Adam, et l’a installé dans une demeure paradisiaque Genèse 27, 15. Au début de sa vie, Adam a reçu différentes tâches à effectuer, assorties d’une interdiction formelle. À propos d’un certain arbre du jardin d’Éden, Dieu lui a dit “ Tu ne dois pas en manger, car le jour où tu en mangeras, tu mourras à coup sûr *. ” Genèse 217. Pour Adam, il était donc clair que la mort n’était pas inévitable, mais qu’elle découlerait directement de la violation d’une loi divine. Hélas ! Adam et sa femme, Ève, ont désobéi. Ils ont ignoré sciemment la volonté de leur Créateur, et ils en ont subi les conséquences. “ Tu es poussière et tu retourneras à la poussière ”, a précisé Dieu Genèse 319. Ils sont devenus gravement “ défectueux ”, imparfaits. Leur imperfection, ou état de pécheur, les conduirait à la mort. Ce défaut, le péché, a été transmis à leur descendance, autrement dit à tout le genre humain. C’était en quelque sorte une maladie héréditaire. Non seulement Adam a perdu la possibilité de vivre sans connaître le fléau qu’est la mort, mais encore il a légué l’imperfection à sa descendance. La famille humaine s’est retrouvée prisonnière du péché. La Bible déclare “ Voilà pourquoi, de même que par un seul homme le péché est entré dans le monde et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue à tous les hommes parce que tous avaient péché... ” — Romains 512. “ Le péché est entré dans le monde ” Le défaut héréditaire qu’est le péché n’est pas visible au microscope. Il s’agit d’une déficience morale et spirituelle que nos premiers parents nous ont transmise et qui a des conséquences physiques. Toutefois, la Bible révèle que Dieu a fourni un remède au péché. L’apôtre Paul explique “ Le salaire que paie le péché, c’est la mort, mais le don que Dieu donne, c’est la vie éternelle par Christ Jésus notre Seigneur. ” Romains 623. Dans sa première lettre aux Corinthiens, Paul a donné cette assurance, qui était très importante pour lui “ De même [...] qu’en Adam tous meurent, de même aussi dans le Christ tous seront rendus à la vie. ” — 1 Corinthiens 1522. De toute évidence, Jésus Christ joue un rôle majeur dans l’élimination du péché et de la mort. Il est venu sur la terre, a-t-il dit, pour “ donner son âme comme rançon en échange de beaucoup ”. Matthieu 2028. On peut comparer la situation à un enlèvement, où la libération de l’otage s’obtient uniquement par le paiement d’une certaine somme. Dans le cas présent, la rançon qui peut nous libérer du péché et de la mort est la vie humaine parfaite de Jésus *. — Actes 1039-43. Pour fournir la rançon, Dieu a envoyé Jésus sur la terre afin qu’il sacrifie sa vie. “ Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique-engendré, afin que tout homme qui exerce la foi en lui [...] ait la vie éternelle. ” Jean 316. Avant de mourir d’une mort sacrificielle, Christ a rendu témoignage à la vérité ’. Jean 1837. Par ailleurs, durant son ministère public, il a profité de certains événements pour révéler la vérité sur la mort. La fillette dort ’ Lorsqu’il était sur terre, Jésus a côtoyé la mort. Il a éprouvé le chagrin de perdre des personnes de son entourage et il était tout à fait conscient qu’il mourrait lui-même prématurément Matthieu 1722, 23. Quelques mois, semble-t-il, avant que Jésus ne soit exécuté, son ami intime Lazare est mort. Cet épisode nous éclaire sur la façon dont Jésus considérait la mort. Peu après avoir appris le décès de Lazare, Jésus a dit “ Lazare notre ami s’est endormi, mais je vais là-bas pour le réveiller de son sommeil. ” Les disciples en ont déduit que, si Lazare s’était simplement endormi, il se rétablirait. C’est pourquoi Jésus leur a dit explicitement “ Lazare est mort. ” Jean 1111-14. De toute évidence, Jésus concevait la mort comme un sommeil. S’il nous est difficile de comprendre ce qu’est la mort, nous savons par contre ce qu’est le sommeil. Quand nous passons une bonne nuit, nous n’avons pas conscience du temps qui s’écoule ni de ce qui se passe autour de nous, car nous sommes dans un état d’inconscience temporaire. C’est exactement ainsi que la Bible explique la condition des morts. Ecclésiaste 95 déclare “ Les morts, eux, ne savent rien. ” Jésus a comparé la mort à un sommeil pour une autre raison on peut être réveillé de la mort, grâce à la puissance de Dieu. Un jour, Jésus s’est rendu dans une famille dont la petite fille venait de rendre son dernier souffle. “ La fillette n’est pas morte, mais elle dort ”, a-t-il affirmé. Puis il s’est approché d’elle, lui a pris la main et elle “ se leva ”. En d’autres termes, elle fut relevée d’entre les morts. — Matthieu 924, 25. Pareillement, Jésus a ramené à la vie son ami Lazare. Mais avant d’accomplir ce miracle, il a consolé Marthe, la sœur de Lazare, en ces termes “ Ton frère ressuscitera. ” Confiante, elle lui a répondu “ Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection au dernier jour. ” Jean 1123, 24. Elle s’attendait manifestement à ce qu’un jour tous les serviteurs de Dieu soient ressuscités. Que se passe-t-il au juste lors d’une résurrection ? Le mot grec anastasis traduit ainsi signifie littéralement “ action de se mettre debout ”. Il désigne le fait d’être relevé d’entre les morts. Cela paraîtra incroyable à certains, mais après avoir déclaré que les morts entendraient sa voix, Jésus a dit “ Ne vous étonnez pas de cela. ” Jean 528. Les résurrections que Jésus a opérées sur terre nous donnent confiance dans cette promesse biblique les morts qui sont dans la mémoire de Dieu se réveilleront de leur long “ sommeil ”. Révélation 2013 annonce “ La mer a rendu les morts qui s’y trouvaient, et la mort et l’hadès [la tombe commune aux hommes] ont rendu les morts qui s’y trouvaient. ” Ces morts seront-ils ressuscités pour finalement vieillir et mourir une deuxième fois, à l’exemple de Lazare ? Non, ce n’est pas ce que Dieu a prévu. La Bible nous promet que le jour viendra où “ la mort ne sera plus ” ; donc personne ne vieillira ni ne mourra. — Révélation 214. La mort est une ennemie. Le genre humain en a beaucoup d’autres, tels que la maladie et l’âge, qui causent aussi de grandes souffrances. Dieu promet de les vaincre tous, en finissant par le plus redoutable. “ Comme dernier ennemi, la mort sera réduite à rien. ” — 1 Corinthiens 1526. Une fois cette promesse réalisée, les humains jouiront d’une vie parfaite, que le péché et la mort ne viendront plus gâcher. En attendant, il est réconfortant de savoir que ceux que nous aimons et qui sont morts se reposent et que, s’ils sont dans la mémoire de Dieu, ils seront ressuscités au moment qu’il a prévu. Pour donner un sens à sa vie Une claire compréhension de ce qu’est la mort et l’espérance de la résurrection peuvent changer notre vision de l’existence. Ian, mentionné dans l’article précédent, avait une vingtaine d’années quand on lui a expliqué à l’aide de la Bible ce qu’est la mort. “ J’avais toujours vaguement espéré que mon père était quelque part, déclare-t-il. Aussi, quand j’ai appris qu’il était simplement endormi dans la mort, sur le coup j’ai été découragé. ” Toutefois, en lisant que Dieu promettait une résurrection, Ian a été transporté de joie à l’idée de revoir son père. “ Pour la première fois, je me suis senti en paix ”, se souvient-il. Grâce à une bonne compréhension de ce qu’est la mort, il a trouvé la paix de l’esprit, la tranquillité. Clive et Brenda ont perdu leur fils de 21 ans, Steven, dans l’accident mortel dont parle le premier article. Bien qu’ils sachent ce que la Bible dit au sujet de la mort, ils ont eu le cœur brisé par cette perte subite. La mort n’est-elle pas une ennemie qui frappe cruellement ? La connaissance que donnent les Écritures sur la condition des morts a fini par adoucir leur peine. “ Notre compréhension de ce qu’est la mort nous a permis de reconstruire notre vie et de continuer d’avancer, explique Brenda. Bien sûr, il ne se passe pas un jour sans que nous pensions au moment où Steven se réveillera de son profond sommeil. ” “ Mort, où est ton aiguillon ? ” À n’en pas douter, en comprenant quelle est la condition des morts, nous pouvons avoir une vision équilibrée de la vie. Il n’y a aucune raison pour que la mort reste un mystère. Nous pouvons profiter de l’existence sans avoir la hantise de cette ennemie ’. De plus, si nous prenons conscience que la mort ne nous détruit pas forcément pour toujours, nous n’aspirerons pas à vivre uniquement pour le plaisir, persuadés que “ la vie est trop courte ”. Savoir que nos proches décédés sont dans la mémoire de Dieu et dorment dans l’attente d’une résurrection peut nous consoler et nous donner envie de continuer à vivre. Incontestablement, nous pouvons attendre avec confiance le jour où Jéhovah Dieu, Celui qui donne la vie, enterrera la mort pour toujours. Quelle bénédiction ce sera lorsqu’on pourra vraiment demander “ Mort, où est ta victoire ? Mort, où est ton aiguillon ? ” — 1 Corinthiens 1555. [Notes] ^ § 6 C’est la première fois que la Bible parle de la mort. ^ § 11 Le prix à payer était une vie humaine parfaite parce que c’était une vie humaine parfaite qu’Adam avait perdue. Le péché ayant contaminé tous les humains, tous étaient imparfaits, et par conséquent aucun ne pouvait servir de rançon. Dieu a donc envoyé son Fils depuis le ciel dans ce but Psaume 497-9. Pour de plus amples renseignements à ce sujet, voir le chapitre 7 du livre La connaissance qui mène à la vie éternelle, publié par les Témoins de Jéhovah. [Illustration, page 5] La désobéissance d’Adam et Ève a conduit à la mort. [Illustration, page 6] Lorsque Jésus a pris sa main, la petite fille s’est levée. [Illustration, page 7] Beaucoup attendent le moment où leurs chers disparus seront, comme Lazare, tirés de leur sommeil.
la mort est du domaine de la foi